|
L'église
Notre-Dame de Dijon a été
édifiée des années 1220 aux
années 1240. En 1383, a été
installée sur l'amorce de la tour sud de sa
façade occidentale une horloge appelée par la
suite "Jacquemart".
A son automate initial,
frappant une cloche, ont été adjoints trois
personnages :
Jacqueline en 1651, Jacquelinet vers 1714, et Jacquelinette en 1884.
Au
XVIIe siècle des oculi
ont été percés dans le chevet
pour éclairer davantage le choeur. Les sculptures
des portails ont été détruites pendant
la Révolution, en 1794. Les dernières
modifications datent d'une restauration complète de
l'église, accomplie de 1865 à 1884.
Elles ont concerné
principalement la tour de la croisée, qui a
été rétablie en tour
lanterne et
surmontée d'une nouvelle flèche. Sur la
façade occidentale ont aussi été
restituées en 1880 et 1881 les fausses gargouilles,
réalisées par sept sculpteurs parisiens, et non
par le seul Lagoule. |
|
La façade occidentale est d'abord
percée de trois hautes arcades ouvrant sur le porche.
Au-dessus, son mur plat s'orne de deux rangées
superposées d'arcatures, soutenues par des colonnettes
très fines. Six fenêtres sont percées
au centre du premier niveau. Les arcatures sont soulignées
par trois frises horizontales sur lesquelles alternent fausses
gargouilles et métopes
à décors
végétaux. Des tourelles d'escalier encadrent
cette façade.
|
Sous
le porche, il ne subsiste presque rien de la sculpture des trois
portails, dont les tympans devaient représenter
l'Adoration des Mages au nord, le Couronnement de la Vierge
au centre, et le Calvaire au sud. |
Le chevet, soutenu par des
contreforts, est percé d'oculi entre les fenêtres
basses et hautes. Il est dominé par la tour lanterne qui
s'élève à la croisée du
transept. Cette tour, ajourée sur chaque face de deux
grandes baies, est encadrée de quatre tourelles d'escalier
et surmontée d'une flèche d'ardoise, datant du
XIXe siècle. |
|
Le
vaisseau central de la nef
à six travées
comporte trois étages. Six grandes arcades retombant sur des
colonnes cylindriques ouvrent dans les
bas-côtés ; elles sont
surmontées d'une galerie de triforium,
dont la couverture de dalles constitue un passage de circulation devant
les fenêtres hautes qui ajourent le dernier niveau.
Des
voûtes sexpartites couvrent le vaisseau.
La croisée du transept
est éclairée
par la tour lanterne, qui comprend à l'intérieur
un triforium, puis de
grandes fenêtres. Les pignons des bras
du transept présentent un soubassement plein, puis un mur
percé de cinq fenêtres en lancettes
en avant
desquelles passe une galerie. Au-dessus se trouve une grande rose.
A l'angle des bras du transept et du choeur,
deux absidioles
ouvrent sur chacune de ces parties.
Le choeur n'est pas entouré d'un déambulatoire.
Son élévation est à quatre niveaux :
des arcatures aveugles ; une première
série de fenêtres ; un triforium
éclairé, dans l'abside, de sept oculi, et un
dernier étage de fenêtres hautes.
L'église abrite dans son absidiole sud la statue de
Notre-Dame de Bon-Espoir, l'une des plus anciennes images en bois de la
Vierge qui subsiste en France. Cinq vitraux du XIIIe siècle
ornent les lancettes du bras nord du transept, et un ensemble de
verrières, du dernier tiers du XIXe siècle,
décore de nombreuses autres fenêtres.
|
|
|
Page
d'accueil |
|