Notre-Dame de Strasbourg
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Historique
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Façade occidentale
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Visite extérieure
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Visite intérieure
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Historique
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L'évêché de Strasbourg
apparaît au IVe xiècle. Il connaît une éclipse
pendant l'invasion par les Alamans avant d'être reconstitué
au VIIe. C'est alors un vaste évêché qui
comprend tout le Jura, et ce, jusqu'à la seconde moitié
du VIIIe siècle. Une première cathédrale
est édifiée au VIIe siècle. Un édifice
carolingien lui succède. Après le pillage de celui-ci
en 1002, une nouvelle cathédrale est édifiée
à partir de 1015. Sa construction se poursuit jusqu'en
1055.Après une tempête qui abat la flèche
(1074) et deux incendies sans gravité (1136 et 1140)
surviennent deux autres incendies (1150 et 1176) qui rendent
nécessaires une reconstruction. Des travaux très
actifs sont menés jusqu'à la fin du XIIe siècle.
En 1253, une campagne d'indulgences est nécessaire pour
achever la nef. La construction est presque terminée
en 1273. |
En 1277 commence l'élévation
de la façade ouest. La construction des portails débute
en 1284. En 1298, les murs et les voûtes sont endommagés
par un incendie qui retarde les travaux. La rose de la façade
est établie en 1316. Les tours sont achevées en
1365. Un nouvel incendie, en 1384, fait des ravages. La flèche
n'est élevée qu'au cours du XVe siècle.
Dans la seconde moitié du XVe, on se consacre à
la réparation des voûtes de la nef. Le portail
nord est édifié en 1501. |
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La cathédrale est
soumise au culte protestant à partir de 1521 (sauf pendant
la décennie 1548-58). S'en suit une guerre entre les
évêques protestants et catholiques, qui précède
la guerre de Trente ans. A cette occasion, coupée du
Saint Empire romain germanique, la ville de Strasbourg s'offre
à Louis XIV, en 1679. Deux ans plus tard, la cathédrale
est rendue au culte catholique.
En 1683, dans un souci d'adaptation aux consignes du Concile
de Trente, on détruit le jubé. La foudre produit
en 1759 un incendie qui détruit la toiture. La Révolution
est plus nuisible. Malgré les ruses des protecteurs de
la cathédrale (panneaux de bois couverts de slogans révolutionnaires
devant les tympans, bonnet phrygien de tôle sur la flèche,
qui sous prétexte de narguer l'ennemi germanique, évita
sa destruction), de nombreuses statues sont détruites.
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Des restaurations sont entreprises dès le Ier Empire.
Le principal restaurateur est Gustave Klotz de 1838 à
1880. L'allemand Joseph Knauth répare le premier pilier
de la nef qui menaçait de s'effrondrer. Les travaux sont
achevés par des français en 1926. Les bombardements
américains de 1945 détruisent la croisée
du transept. Les travaux de réparation sont immédiats.
Le Conseil de l'Europe offre les vitraux de l'abside. |
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