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Le chrisme est né d'une volonté de l'empereur
Constantin de trouver une représentation du Christ
en rupture avec les images, associées pour lui au paganisme.
Il compose donc ce symbole formé des lettres grecques
X (ki) et P (ro), souvent accompagnées de l'alpha et
de l'oméga.
Eglise de Coll, vallée
de Boí, Catalogne
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Il s'agit initialement d'un symbole à
valeur apotropaïque, comme les images de salut qu'on
peut observer sur les sarcophages
paléochrétiens. Mais à la différence
des images de sarcophages, la protection recherchée
n'est pas individuelle.
Ci-contre et ci-dessous, sarcophages des Alyscamps,
Arles
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Elle s'étend à une communauté, qui
n'est pas encore celle de l'Eglise entière, mais celle
de l'armée de l'empereur. En effet, le monogramme du
Christ apparaît d'abord sur les boucliers des soldats
de Constantin.
Le signe connaît ensuite un grand succès.
On le retrouve comme signe d'identité chrétien
sur des sarcophages. Puis comme sigle de toute la communauté
chrétienne, sur les façades d'églises
ou autres.
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