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L'art religieux au XIIIe siècle

L'antiquité, l'histoire profane

 

La place donnée dans les églises à l'histoire profane et aux grands hommes de l'Antiquité est faible. De façon anecdotique, on trouve, à Chartres, Pythagore sous l'Arithmétique, Aristote sous la logique. Deux histoires moralisatrices, qu'on trouve parfois dans des médaillons, utilisent les noms d'Aristote et de Virgile. Elles racontent comment l'un et l'autre ont été ridiculisés par une femme qui les avaient séduits, incitant ainsi à se méfier de l'amour.

Les sibylles, et notamment la plus connue d'entre elles, la sibylle Erythrée, sont parfois représentées. Elles étaient considérées comme une voix du monde ancien, annonçant le Sauveur. Là encore, il s'agit néanmoins d'un thème marginal.

 

 

Les rois de France sont rarement représentés. Ils sont présents dans les fenêtres hautes de Notre-Dame de Reims, église du sacre. Ils peuvent également apparaître dans des positions humbles. Saint Louis et sa femme sont à genoux devant la Vierge à la Porte rouge de Notre-Dame de Paris. Sur le tympan du portail Saint Anne, Louis VII est également prosterné. Les représentations royales sont donc empreintes d'une grande modestie au XIIIe siècle.

Enfin, quelques chapitres de l'histoire de France sont représentés. C'est le cas du baptême de Clovis, considéré comme le baptême de la France. Il est figuré au-dessus de la rose, à Reims, par un ensemble de sept statues (Clovis, Saint Rémi, Clotilde et quatre dignitaires). Quelques vitraux montrent les exploits de Charlemagne (Chartres) ou des croisés (Saint Denis), qui ont mis leurs épées au service de la foi.

Couronnement de la Vierge, Portail rouge de Notre-Dame de Paris

couronnement de la Vierge, Notre-Dame de Paris

 

 

 


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